Tous les véhicules sont concernés par la mise en fourrière dès qu’ils sont gênants pour la circulation ou si le conducteur a effectué une erreur par rapport au Code de la route. Il faut donc être vigilant puisque ces démarches sont très onéreuses. En effet, les frais ne dépendent pas forcément du véhicule, mais plutôt de la ville et du nombre de jours de garde.
Comment appeler la fourrière ?
Vous constatez malheureusement que la fourrière est désormais en possession de votre moto. Vous avez plusieurs solutions à envisager. La première consiste à joindre immédiatement la fourrière proche de chez vous ou du lieu d’enlèvement du deux-roues. Vous récupérez alors toutes les modalités pour que votre moto puisse être retrouvée rapidement. Il faut souvent payer plusieurs centaines d’euros. Ces frais comprennent ceux pour l’enlèvement, la garde, les taxes…
La deuxième solution est plus complexe puisque vous attendez le courrier de l’administration en charge de la fourrière. Cela demande une bonne dose de patience, ce qui peut entraîner un coût considérable. À Paris, par exemple, une journée est facturée 200 euros. Vous devez donc retrouver rapidement votre moto pour éviter des dépenses considérables.
Quels motifs pour une mise en fourrière ?
Contrairement aux idées reçues, le stationnement gênant n’est pas le seul à être motivé pour l’enlèvement de la moto. En effet, si vous n’avez pas d’assurance, si vous ne respectez pas le Code de la route ou si vous perdez votre permis moto à la suite d’une infraction, les forces de l’ordre effectueront une mise en fourrière.
Pour récupérer votre deux-roues, vous devrez transmettre une attestation d’assurance ainsi que votre permis. Si ce dernier est perdu, votre moto pourrait être expertisée pour qu’elle soit détruite ou vendue afin de payer les frais. Il est donc important de respecter le Code de la route pour éviter ces désagréments.